German ARCE ROSS. Paris, le 11 février 2018.
Référence bibliographique (toute reproduction partielle, ou citation, doit être accompagnée des mentions suivantes) : ARCE ROSS, German, « La Civilisation occidentale selon Claude Lévi-Strauss et son destin sex-robotisé », Nouvelle psychopathologie et psychanalyse. PsychanalyseVideoBlog.com, Paris, 2018.
Western civilization according to Claude Lévi-Strauss and its sex-roboticized destiny
Where in his work does Claude Lévi-Strauss speak of Western civilization and how does he speak of it? Can we retain from his work that if Western civilization goes through an important crisis, we would have to, in order to defend and refound it, return to the fundamental values that built it? From this basis, can we consider, for example, that psychoanalysis today should slough itself of supposedly revolutionary ideologies, which corrupt Western civilization, to focus more on the conservative and stable values of the bond of civilization?
La Civilización occidental según Claude Lévi-Strauss y su destino sex-robotizado
¿En qué parte de su obra Claude Lévi-Strauss trata de la civilización occidental y cómo habla de ella? ¿Podemos retener de su obra que si la civilización occidental pasa por una crisis importante, para poder defenderla y refundarla, tendríamos que volver a los valores fundamentales que la construyeron? Sobre esta base, ¿podemos considerar, por ejemplo, que el psicoanálisis de hoy debería despojarse de las ideologías supuestamente revolucionarias, que corrompen la civilización occidental, para centrarse más bien en los valores conservadores y estables del vínculo de civilización?
La Civilisation occidentale selon Claude Lévi-Strauss et son destin sex-robotisé
À quel endroit de son oeuvre, Claude Lévi-Strauss parle-t-il de civilisation occidentale et comment il en parle ? Peut-on retenir de ses travaux que si la civilisation occidentale traverse une crise importante il nous faudrait, pour la défendre et la refonder, revenir aux valeurs fondamentales qui l’ont construite ? Partant de là, pouvons-nous considérer, par exemple, que la psychanalyse aujourd’hui devrait se dépouiller des idéologies prétendument révolutionnaires, qui corrompent la civilisation occidentale, pour s’intéresser plutôt aux valeurs conservatrices et stables du lien de civilisation ?
La Civilisation occidentale et sa contrepartie maléfique
Pour répondre à ces questions, prenons quelques références. En 1955, dans son livre Tristes tropiques, où il élabore son travail anthropologique à partir d’innombrables enquêtes de terrain, Claude Lévi-Strauss signale que la civilisation occidentale, pour se développer, a pris le parti d’exploiter la terre mais aussi les cultures y insérées en créant des grandes poches d’ordure, injustices et destruction. Il dit ceci : « aujourd’hui où des îles polynésiennes noyées de béton sont transformées en porte-avions pesamment ancrés au fond des mers du Sud, où l’Asie tout entière prend le visage d’une zone maladive, où les bidonvilles rongent l’Afrique, où l’aviation commerciale et militaire flétrit la candeur de la forêt américaine ou mélanésienne avant même d’en pouvoir détruire la virginité, comment la prétendue évasion du voyage pourrait-elle réussir autre chose que nous confronter aux formes les plus malheureuses de notre existence historique ? Cette grande civilisation occidentale, créatrice des merveilles dont nous jouissons, elle n’a certes pas réussi à les produire sans contrepartie. Comme son œuvre la plus fameuse, pile où s’élaborent des architectures d’une complexité inconnue, l’ordre et l’harmonie de l’Occident exigent l’élimination d’une masse prodigieuse de sous-produits maléfiques dont la terre est aujourd’hui infectée. Ce que d’abord vous nous montrez, voyages, c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité » (Lévi-Strauss, 1955, 2006, p. 36).
C’est ainsi que la civilisation occidentale a tenté, pour se renforcer, d’assimiler par la force et la soumission les multiples cultures exogènes mais cela a produit des graves phénomènes de transculturation partielle, ou malsaine, et de migrations sans véritable intégration civilisatrice. Cela a créé, en outre, un ennemi endogène aux mille et une facettes. Autrement dit, ces phénomènes collectifs dysharmoniques, profondément contradictoires, mutuellement violents, aux conséquences macropsychiques barbares, nous obligent à faire une distinction importante entre culture et civilisation comme, sans doute, la notion de culture ne se confond pas avec celle de civilisation dans la pensée de Claude Lévi-Strauss non plus. La civilisation inclut la culture ou plutôt les multiples cultures qui peuvent y intervenir et prendre sens à l’intérieur d’un ensemble civilisateur leur apportant une stratégie commune à chacune d’entre elles. Ainsi, Claude Lévi-Strauss affirme que « aucune culture n’est seule, elle est toujours donnée en coalition avec d’autres cultures, et c’est cela qui permet d’édifier des séries cumulatives […]. La chance qu’a une culture de totaliser cet ensemble complexe d’inventions de tous ordres que nous appelons une civilisation est fonction du nombre et de la diversité des cultures avec lesquelles elle participe à l’élaboration – le plus souvent involontaire – d’une commune stratégie » (Lévi-Strauss, 1973, pp. 413-414).
Dans un autre texte, Lévi-Strauss considère même une hiérarchisation (constante ?) des civilisations, en disant que « la civilisation occidentale s’est entièrement tournée, depuis deux ou trois siècles, vers la mise à la disposition de l’homme de moyens mécaniques de plus en plus puissants. Si l’on adopte ce critère, on fera de la quantité d’énergie disponible par tête d’habitant l’expression du plus ou moins haut degré de développement des sociétés humaines. La civilisation occidentale, sous sa forme nord-américaine, occupera la place de tête, les sociétés européennes venant ensuite, avec, à la traîne, une masse de sociétés asiatiques et africaines qui deviendront vite indistinctes » (Lévi-Strauss, 1952, 1987, p. 36).
Et un peu plus loin, Lévi-Strauss tient à affirmer que « loin de rester enfermées en elles-mêmes, toutes les civilisations reconnaissent, l’une après l’autre, la supériorité de l’une d’entre elles qui est la civilisation occidentale. Ne voyons-nous pas le monde entier lui emprunter progressivement ses techniques, son genre de vie, ses distractions et jusqu’à ses vêtements ? » (Lévi-Strauss, 1952, 1987, p. 51). Cependant, force est de reconnaître que, à partir de la deuxième moitié du XXème siècle, la civilisation occidentale a commencé à perdre son rayonnement et sa place hégémonique en termes humains et sociaux, ne gardant que la supériorité technologique, scientifique et militaire. Puisque si l’Occident est en train de traverser une crise civilisationnelle très profonde c’est, en partie, parce qu’il a tourné le dos aux valeurs fondamentales du lien de civilisation. Comme le disait Lacan, « la civilisation, c’est l’égout » (Lacan, 1971, 2006, p. 114). Et maintenant, ce ne sont pas seulement des territoires lointains des USA et de l’Europe qui sont les poubelles macropsychiques du monde. Désormais, les espaces mêmes de l’implantation occidentale de la civilisation deviennent l’égout matériel, idéologique et identitaire du monde.
Une écologie civilisationnelle est nécessaire
Vis-à-vis de cet état de faits, une écologie civilisationnelle est nécessaire d’urgence. C’est pour cela, me semble-t-il, que Claude Lévi-Strauss annonce qu’il ne faut pas ignorer « les hautes leçons que la civilisation japonaise tient en réserve pour l’Occident s’il veut bien les entendre : que pour vivre dans le présent, il n’est pas nécessaire de haïr et de détruire le passé, et qu’il n’est pas d’œuvre de culture digne de ce nom qui ne fasse sa place à l’amour de la nature et à son respect » (Lévi-Strauss, 2011, p. 9).
Question de sauvegarde des puissances du sacré, nous devons sans doute revenir au respect et à l’attention que mérite l’Autre du lien de civilisation. Quel qu’il soit, d’ailleurs. C’est ce respect de l’Autre désir ou de l’Autre jouissance qui peut, ou doit, faire autorité. Le Japon est un bon exemple. Même si aujourd’hui la culture nippone est malheureusement frappée par une perversion sex-robotisée et transhumaine. La jouissance identitaire s’y déploie sous la forme paradoxale entre, d’un côté, l’asexualité collectivement subie ou implicitement tolérée et, d’un autre côté, l’amour fétichiste pour les poupées robotisées grandeur nature avec qui on fait un “couple parfait”. Néanmoins, dans la civilisation nippone, aussi bien que dans la civilisation occidentale, les traits éminents de la néopathologie postmoderne ne sont pas tout à fait culturels mais plutôt civilisationnels.
C’est pour ces raisons que, avec Claude Lévi-Strauss, nous devons faire la distinction entre culture et civilisation. La culture se réfère au savoir d’une communauté, ainsi qu’aux modes par lesquels ce savoir se forme et s’exprime, alors que la civilisation constitue l’ensemble des traits caractérisant les liens qui unissent une communauté élargie. La civilisation est ce qui fonde les modes de vie d’une vaste unité d’hommes autour de valeurs et de principes qui les guident et surtout autour d’interdits qu’ils respectent. Autrement dit, la civilisation est remplie de règles, de totems, de tabous et d’interdits qui servent comme des repères pour sa pérennité, tandis que la culture est l’ouverture, la projection, les essais et les ratés en toute liberté. La civilisation c’est le frein des tentations libérales, tandis que la culture c’est l’accélérateur des inerties conservatrices. La civilisation est ainsi le contenant dont le contenu est la culture (Arce Ross, Destruction de la famille occidentale selon Freud, 2017).
Séparation identitaire des sexes et jouissance sex-robotisée
Nous voulons indiquer ici les risques, pour l’humain, d’une telle rupture civilisationnelle qui part d’un vrai progrès technologique chassant malheureusement le réel de la pulsion tout en lui substituant des besoins fétichisés. Un homme peut tout à fait tomber amoureux de sa sex-doll et prétendre à un mariage sex-robotisé avec elle, un mariage qui serait rempli par le sens linguistique du mariage “pour tous” ou “avec tous”, voire “avec tout”. C’est-à-dire avec n’importe quel objet technologique pourvu qu’il fasse semblant de féminité, comme l’a soutenu avec raison Lacan en 1971. Étant désincarnée, n’étant pas charnelle, le problème de la jouissance sex-robotisée est, cependant, que cette féminité-semblant n’est que fétichisation de la féminité réelle.
La version sex-robotisée de la jouissance identitaire ne propose qu’un semblant de femme, donc, sans les attributs vivants, biologiques, incarnés, inconscients et charnels d’une femme réelle. L’objet sex-doll n’a pas d’histoire, ni de narration fantasmée, sauf celle du sujet utilisateur. Car on peut tout à fait lui prêter une supposition de savoir dans le fantasme et même lui donner l’incarnation du désir qu’on n’a pas en retour.
Devant la version sex-robotisée du mariage parfait entre l’homme et la machine — où il n’y a d’ailleurs plus d’abus sexuels ni de viols possibles, puisqu’il n’y a personne pour se plaindre —, même un mariage pour tous, entre deux personnes de même sexe donc, semblerait ringard, dépassé, à proscrire.
Cela dit, le mariage pour tous de même sexe semble être une première étape pour le mariage pour tous version sex-robotisée. Nous sommes-là devant l’évolution de la jouissance identitaire, à savoir qu’on substitue le processus identitaire, y compris celui projeté sur un robot, au sexe réel et biologique (dans le sens de vivant) d’un autre sujet. Et évidemment, par la même occasion, la jouissance Autre est élidée, forclose, rejetée, dans le domaine d’un univers extraterritorial. Dans ce cas, ce serait la fin de l’Autre sexe et il n’y aurait plus de discours qui ne serait pas du semblant.
La jouissance identitaire peut ainsi évoluer vers une totale séparation des sexes. Ce processus est déjà largement présent dans la vie solitaire de célibataires, surtout des femmes, vivant “en couple” avec un animal dit domestique à qui on lui raconte ses fantasmes les plus secrets. Mais il est aussi présent dans le “changement” de sexe, dans le mariage pour tous, dans la famille homosexuée, dans les violences et dans la judiciarisation extrême des relations homme-femme. Tous ces phénomènes sex-identitaires mènent vers la séparation des sexes, à savoir qu’ils agit du même processus ayant servi à la construction des sociétés totalitaires lors du XXème siècle.
La Parentalité hétérosexuée est un socle civilisationnel
Si la culture est le possible d’une libre décision, et en cela elle est toujours bienvenue et désirée, la civilisation est cependant le nécessaire, sans quoi il ne peut pas y avoir de culture. Le problème est quand ce socle de la culture qu’est la civilisation tombe malade. Dans ce cas, la culture peut devenir pernicieuse et se fondre aveuglement dans la création perverse par où s’exprime la pulsion de destruction et d’auto-anéantissement ainsi libérée.
À l’époque des débats sur le PACS et sur le mariage pour tous, non seulement les gens de droite et du centre mais aussi ceux de la gauche conservatrice ont fait, à juste titre, appel à l’œuvre de Claude Lévi-Strauss pour y puiser des arguments d’opposition à ces normes sociétales. En réaction, les genristes ont tout de suite catalogué Claude Lévi-Strauss d’homophobe, misogyne ou réactionnaire. En effet, « l’idée s’est répandue, dans la gauche progressiste — favorable à l’union comme à la parentalité homosexuelles —, que la pensée de Lévi‑Strauss était intrinsèquement réactionnaire. Pendant les années soixante‑dix, les féministes avaient considéré les Structures élémentaires comme un traité de sexisme : voilà qu’à la faveur de la loi sur le PACS, il devenait homophobe » (Fravet-Saada, 2000, pp. 53-70).
La même chose est arrivée à Freud, à Lacan ou à des penseurs plus modernes comme Pierre Legendre. Ces adjectifs (homophobe, misogyne, réactionnaire) n’ont pas été utilisés pour mieux décrire ou comprendre une pensée, mais pour dénigrer, insulter, dégrader moralement la réputation d’une œuvre et, in fine, la boycotter. Ce sont des mesures idéologiques bien rodées déjà chez les communistes, les fascistes ou les nazis. Ces idéologues ont tenté de faire que l’anthropologie de Claude Lévi-Strauss soit inaudible ou, éventuellement, qu’elle soit détournée de son sillon pour servir à des idéologies incompatibles avec elle. C’est ainsi qu’on a vu des chercheurs en anthropologie — qui se présentaient comme ses héritiers — essayant de manipuler idéologiquement l’œuvre de Claude Lévi-Strauss afin de la faire devenir complice de la jouissance identitaire qu’ils défendaient.
On a vu même des idéologues genristes, comme Éric Fassin (Borillo, Fassin & Iacub, 1999) ou la panféministe Gayle Rubin (1998), voulant forcer une réponse idéologique chez Lévi-Strauss un peu avant sa mort. Peine perdue, son œuvre est là pour servir de base à une critique analytique et approfondie des temps identitaires que l’on traverse. Malgré son panféminisme et sa militance sex-identitaire plus tardifs, en 1998, l’anthropologue Françoise Héritier, tout en suivant encore l’enseignement de Lévi-Strauss à cette époque avant de s’en détourner, affirmait que « penser, c’est d’abord classer, classer, c’est d’abord discriminer, et la discrimination fondamentale est basée sur la différence des sexes. C’est un fait irréductible : on ne peut pas décréter que ces différences-là n’existent pas, ce sont des butoirs indépassables […]. Nos modes de pensée et notre organisation sociale sont donc fondés sur l’observation principale de la différence des sexes. Et l’on ne peut raisonnablement soutenir que cette différence se déplace au coeur du couple homosexuel » (Héritier, 1998). Voilà comment il faudrait comprendre ces questions selon l’enseignement de Claude Lévi-Strauss. Malheureusement, Françoise Héritier s’en détournée très vite.
La parentalité hétérosexuée est un socle civilisationnel qu’il faut sauvegarder, à moins que l’on considère le père comme un robot ou la mère comme une poupée robotisée.
Lévi-Strauss, le conservateur du progrès
Sans doute, comme celles de Freud et de Lacan, l’oeuvre de Claude Lévi-Strauss s’oppose de façon résolue au Zeitgeist qui veut que pour aller vers le progrès il faille nier, démentir, refouler ou forclore les valeurs conservatrices de la civilisation et notamment la différence des sexes dans la composition parentale de la famille occidentale. N’oublions pas que Lacan notait bien que, pour que celle-ci puisse fonctionner, l’autorité du père et sa parole devraient avoir une place éminente dans le discours de la mère : « ce sur quoi nous voulons insister, c’est que ce n’est pas uniquement de la façon dont la mère s’accommode de la personne du père, qu’il conviendrait de s’occuper, mais du cas qu’elle fait de sa parole, disons le mot, de son autorité, autrement dit de la place qu’elle réserve au Nom-du-Père dans la promotion de la loi » (Lacan, 1955-1956, 1966, p. 579). Malheureusement, la civilisation fait mine d’oublier ces bases essentielles du lien de civilisation et, pendant ce temps, d’une part, se développent des véritables troubles de civilisation notamment dans le lien entre violence et sexualité et, d’autre part, se profilent de plus en plus au pouvoir des pays occidentaux des groupes d’extrême droite. Une chose n’est pas éloignée de l’autre, à mon avis. Nous sommes en train de perdre le fil du progrès humain et psychique en tournant le dos au socle de la civilisation.
Y a-t-il progrès quand on bafoue les bases conservatrices du lien de civilisation qui permettent le respect de l’Autre désir et de l’Autre jouissance ? Y a-t-il progrès, d’une part, quand on ne respecte plus les femmes ou quand elles-mêmes ne se respectent pas non plus, et, d’autre part, quand les hommes deviennent dépendants de produits marchands comme la pornographie ou les fétiches sexuels ? Y a-t-il progrès quand les idéologies genristes et les jouissances identitaires prévalent sur des valeurs comme l’amour, l’amitié, la famille et le lien civilisé ?
Loin d’être mécaniquement opposées et mutuellement incompatibles, les forces progressistes et les tendances conservatrices d’une civilisation appartiennent, avec des valences différentes, à une même praxis dialectique. Devant la catastrophe civilisationnelle actuelle, il s’agit donc de les reconnecter, il s’agit de les relier durablement.
En tout cas, je suis convaincu que la crise profonde que la civilisation occidentale traverse aujourd’hui est, au fond, bénéfique en ce sens qu’elle permettra finalement un réveil et un sursaut qualitatif des forces vives pour revenir aux valeurs fondamentales de notre histoire. C’est cela qui permettra la conservation du progrès dans la civilisation occidentale. Et c’est en cela aussi, comme le montre implicitement l’oeuvre de Claude Lévi-Strauss, que le progrès est toujours conservateur.
Le progrès est conservateur de l’essentiel de l’humanité, conservateur de la vie sociale, conservateur des valeurs qui fondent le lien de civilisation.
German ARCE ROSS. Paris, le 11 février 2018
Bibliographie
ARCE ROSS, German, « Destruction de la famille occidentale selon Freud », Nouvelle psychopathologie et psychanalyse. PsychanalyseVideoBlog.com, Paris, 2017
BORILLO D., FASSIN E. & IACUB M. (dir.), Au-delà du PACS, L’expertise familiale à l’épreuve de l’homosexualité, PUF, Paris, 1999
FAVRET-SAADA, Jeanne, « La Pensée Lévi-Strauss », Journal des anthropologues, n° 82-83 : Anthropologie des sexualités, 2000
HERITIER, Françoise, « Aucune société n’admet de parenté homosexuelle », La Croix, novembre 1998
LACAN, Jacques, « D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose » (1955-1956), Écrits, Seuil, Paris, 1966
LACAN, Jacques, Le Séminaire, Livre XVIII : D’un discours qui ne serait pas du semblant (1971), Texte établi par Jacques-Alain Miller, Seuil, Paris, 2006
LÉVI-STRAUSS, Claude, Race et histoire (1952), Gallimard, Paris, 1987
LÉVI-STRAUSS, Claude, Tristes Tropiques (1955), Pocket, 2006
LÉVI-STRAUSS, Claude, Anthropologie structurale Deux, Plon, Paris, 1973
LÉVI-STRAUSS, Claude, L’Autre face de la lune, Seuil, Paris, 2011
RUBIN, Gayle, « L’Economie politique du sexe : transactions sur les femmes et systèmes de sexe/genre », Cahiers du Cedref, n° 7, Université Paris VII, Paris, 1998
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