German ARCE ROSS. Paris, 1999, 2015.

Référence bibliographique (toute reproduction partielle, ou citation, doit être accompagnée des mentions suivantes) : ARCE ROSS, German, « Faire couple avec un partenaire-suicide », Nouvelle psychopathologie et psychanalyse. PsychanalyseVideoBlog.com, Paris, 2015.

Dans ma réflexion sur les angoisses altruistes dans les conjonctures du suicide maniaco-dépressif, il y a quelques années — plus précisément lors des années 90 — je me suis consacré à étudier plus en profondeur les logiques de certains couples ayant eu une fin tragique. En vue d’une très proche publication globale, je reprends aujourd’hui quelques unes des questions qui sont restées depuis cette époque en suspens.

 

originalDeux formes très générales d’amour aujourd’hui

Si nous nous intéressions aux relations possibles entre un sujet et son symptôme en tant que partenaire, nous devrions parler de deux types d’amour très opposés aussi bien que fréquents dans l’actualité.

D’un côté, un amour de couple où il s’agit de faire union — comme c’est le cas dans le mariage commun, dans l’échange secret ou complice, voire même dans le pacte déchirant —, une union qui réactualise, de façon normale ou pathologique, la fonction du père avec la valeur qu’elle comporte de castration symbolique.

D’un autre côté, un amour célibataire, solitaire, où la place de l’Autre demeure très fréquemment vide, instaurant par là une fonction de frustration ou de privation. Il s’agit, par exemple, de l’amour épisodique qui est au fond une phobie de l’engagement stable. Il s’agit aussi de l’amour platonique, non-déclaré, voire non-correspondu, ou de la relation du Don Juan à ses femmes, voire encore de l’amour mystique où l’Autre-Dieu devient l’agent inaccessible du martyre.

L’amour de couple et l’amour de célibataire sont deux formes qui pourraient se combiner avec celles de l’amour de jouissance et l’amour de désir. Mais prenons aujourd’hui la relation entre amour de couple et la formation d’un partenaire-suicide, autour des angoisses altruistes, où les deux modalités de couple dont on vient de parler sont combinées sans être vraiment ni l’une ni l’autre.

 

Le Point nodal du couple maniaco-dépressif

Tous les couples ne se forment pas autour de ce qui supplée la forclusion du rapport sexuel, puisqu’il y a évidemment des couples liés uniquement par un intérêt pour un élément se trouvant à l’extérieur de ce qui pourrait les lier l’un et l’autre dans le réel, comme l’intérêt imaginaire d’une reconnaissance sociale par exemple. Mais il y a une bonne partie des couples qui se fonde autour d’une expérience réellement amoureuse, qu’elle soit passionnelle, compassionnelle, néfaste, dramatique, tragique, heureuse, pacifiante ou simplement désirante.

Le point nodal de ce que l’on peut appeler un couple en général n’est pas à comprendre comme la convergence de deux êtres dans un mirage d’inconscient collectif, ni comme une duplication du délire de l’un dans le fantasme de l’autre (délire à deux), mais plutôt comme la construction d’un symptôme singulier qui s’impose à l’Autre, ou se fait grâce à lui. Si l’Autre est bien à considérer comme le partenaire représentant l’Autre sexe [1], entre l’homme et son partenaire il ne peut pas y avoir normalement d’inscription symbolique du rapport sexuel, et c’est pour cela que, dans le meilleur des cas, une suppléance est permise à cette forclusion réelle. En effet, la suppléance à la forclusion du rapport sexuel est produite par l’amour, c’est dire par cette force qui pousse les sujets à la fusion des âmes [2].

Dans la demande d’amour, nous pouvons situer la métonymie qui cause le désir, qui n’est absolument aucun être mais bien un objet pulsionnel, dans l’objet a [3]. Si entre sujet et Autre il n’y a pas de rapport sexuel, puisque l’Autre (sexe) n’existe pas dans et pour le symbolique, il y a en revanche une véritable réciprocité entre le sujet et l’objet a. C’est en ce sens que Lacan peut dire que « l’Autre ne se présente pour le sujet que sous une forme a-sexuée » (p. 115), car l’Autre est celui qui décomplète, c’est-à-dire qu’il est l’Un-en-moins.

Nous retenons ainsi l’idée de la réciprocité du fantasme dans l’amour névrotique, une réciprocité qui est cependant décomplétée par l’Autre du fait de la forclusion du rapport sexuel. En ce sens, par exemple, à l’angoisse insoutenable de l’un, le partenaire peut apporter son être, ou son manque-à-être, pour en faire un symptôme. Dans ces conditions, le partenaire peut se prêter comme objet, ou comme moyen, pour la cristallisation d’un symptôme suppléant ou stabilisant la jouissance d’un sujet. Cependant, comme on peut observer dans toute une série de couples fameux, souvent la perspective néfaste, accomplie tragiquement au moment où la vérité se dévoile, est déjà présente dès le moment initial de l’énamoration ou de la rencontre première.

failureEn outre, un Autre peut devenir le partenaire privilégié d’un sujet en proie à l’angoisse de mort dans les cas où ce partenaire comporte quelque chose d’apulsionnel, c’est-à-dire lorsqu’il peut se faire par moments non seulement l’objet indigne mais surtout l’être tyrannique et jouisseur auquel le sujet est périodiquement identifié.

À cet égard, nous pouvons faire référence au type d’amour pathologique, caractérisé par un modèle maniaque, dans le cas d’Isaac que nous traiterons dans un autre travail, au sujet des suppléances. Pour lui, le partenaire, véhiculant dans son cas la jouissance de l’Autre, est rencontré dans une période d’agitation particulière et dans un contexte de confusion, ce qui ne l’empêchera cependant pas de faire couple. La jouissance de l’Autre se manifeste aussi dans la certitude délirante liée à la rencontre amoureuse et concentrée dans l’être du partenaire [4]. Dans sa relation avec le partenaire, le sujet développe par ailleurs un délire qui semble aller dans le sens de celui des grandeurs, ce qui apporterait un double aspect paradoxal : dans l’un, il y a la possibilité pour une stabilisation par l’amour, dans l’autre, peut s’ébaucher la perspective d’un passage à l’acte altruiste. Le caractère altruiste de cet amour maniaque se trouve dans un délire des grandeurs qui débute, notamment dans le projet d’être un Pygmalion dans l’amour.

Quatre formes de négation (de persécution, d’érotomanie, de jalousie et des grandeurs) de l’amour psychotique — exprimées par l’énoncé « je l’aime, lui » —, sont distinguées dans l’analyse freudienne de la paranoïa [5]. Portons notre attention sur le délire des grandeurs. Dans celui-ci, nous pouvons repérer que l’affirmation insupportable qui est celle qui s’énonce par « j’aime quelqu’un » ; qu’une première solution délirante à l’affirmation insupportable se trouve dans la négation qui s’énonce par un « je n’aime absolument pas » ; ensuite, qu’un renversement est opéré par l’énoncé « je n’aime personne » ; et finalement, que la solution délirante de grandeurs s’exprime par l’énoncé « je n’aime personne, je n’aime que moi-même ».

Le délire des grandeurs n’est pas l’expression clef de la PMD mais peut constituer un ajout dans l’évolution du délire de mort vers l’acte de délivrance aussi bien que, paradoxalement, un barrage au passage à l’acte suicidaire. Mais en tant qu’expression propre à l’amour maniaco-dépressif, nous ne pouvons pas nous référer au délire des grandeurs mais plutôt à une autre forme de construction délirante. Selon celle-ci, l’affirmation insupportable serait : « je ne réussis pas à me faire aimer », qui est niée par l’énoncé : « je n’aime personne », lequel à son tour est l’objet d’un renversement exprimé par l’énoncé : « personne ne m’aime, je suis indigne » et qui parvient à la solution délirante maniaque : « je t’aime à l’excès, tellement excessivement que je pourrais me (te) tuer pour ça ».

 

Aimer, être aimé et se faire aimer

Normalement, on attend d’un couple d’amoureux que l’un donne et que l’autre reçoive pour qu’ensuite la relation s’inverse et se complète, marquant par là son caractère de réciprocité. Selon cette optique, donner serait un effort et s’opposerait à la position passive et narcissique de recevoir. Toutefois, nous voulons apporter une autre opposition, laquelle implique la prise en compte du verbe aimer en tant que verbe à la voix active et, en même temps, à la voix moyenne [6] par opposition à la voix passive. Selon cette distinction, on aurait, d’un côté, vouloir ou désirer aimer, en tant qu’aimer serait un effort, un support et un acte, et d’un autre côté, se faire aimer, qui serait son opposition complémentaire mais qui aurait aussi bien le caractère d’effort, de support et d’acte.

Se faire aimer n’est absolument pas équivalent à la position passive d’être aimé, car on peut tout à fait être aimé par quelqu’un indépendamment du fait de désirer aimer ou de désirer se faire aimer par cette personne. Une hiérarchie logique ordonnerait ces deux orientations amoureuses, opposées et pourtant complémentaires, de la façon suivante : se faire aimer serait aussi bien l’agent que la condition de l’acte d’aimer. À ce propos, il est intéressant de remarquer que, sous certaines conditions, pouvoir accueillir, savoir prendre, ou accepter de recevoir, peut être une façon de donner [7] ou une première étape dans l’acte de donner. En effet, de façon générale, nous avons la suspicion que la problématique essentielle de l’amour se trouve dans l’aptitude non pas à donner mais à recevoir. L’aptitude à recevoir l’amour est elle-même un don.

3161219202_1_2_tpKXCxkaDans le cas d’une psychose mélancolique, le sujet serait d’abord confronté à une puissante inhibition pour se faire aimer, soit parce qu’il n’a pas les moyens, soit parce qu’il est angoissé. Ensuite, puisqu’il ne parvient pas à se faire aimer, il serait condamné, soit à la solitude totale, soit à être aimé et à demeurer ainsi dans la position univoque d’être aimé, sans pouvoir à son tour aimer, ce qui n’est pas moins une position passivante de la solitude. Devant ce problème, une suppléance à la forclusion de la PMD pourrait s’ébaucher autour d’un amour où interviendrait un élément tiers. Mais un tel processus serait en même temps dangereux dans la mesure où cet élément dérive forcément de la structure précédente, abolit le psychotique en tant que sujet [8] et, en outre, se trouvant inscrit dans le personnage du partenaire, pourrait être le noeud de ce qui le pousse au suicide.

 

Les Quatre nouages de couple

Dans l’expérience de la cure analytique, on peut parler de quatre nouages de couple selon les quatre discours possibles.

Le premier, représente la relation, parfois très tendue, entre l’Idéal du moi et le moi idéal et s’écrit : S1  →  S2. Dans ce couple, l’Autre est supposé contenir un savoir inconscient qui s’enchaîne à partir de l’action de l’Un. L’Idéal du moi, dans la tension morale qu’il exerce sur le moi idéal, dans les cas de deuil par exemple, produit des effets de culpabilité inconsciente. Un type d’amour, lié à la culpabilité, en est déduit.

Le deuxième couple s’écrit : S2  → a. Pour mieux maîtriser sa division, un sujet se lance dans la construction d’un savoir en faisant de l’Autre l’objet idéalisé de ses expérimentations.

Selon la modalité du troisième couple, qui s’écrit : $  →  S1, le sujet divisé transfère à un Autre, supposé détenir la maîtrise et le contrôle du savoir inconscient, les questions essentielles qui balisent son existence.

Dans le quatrième couple que l’on écrit : a  →  $, un sujet accomplit un processus particulier de désubjectivation, où émerge le désir de savoir, en se prêtant comme objet de la division d’un Autre.

Le S1 est ce qui fait couple pour un sujet dans sa relation avec l’amour, en lui assurant une unité avec le savoir, car « tout amour se supporte d’un rapport entre deux savoirs inconscients » (p. 131). En ce sens, le discours de l’inconscient, ou discours du maître, serait supposé être la relation d’amour essentielle. Cela suppose une réalisation du partenaire de l’amour uniquement au niveau du savoir inconscient et au niveau de la reconnaissance des effets d’un tel savoir. Cette conséquence, ou produit, de l’exil du rapport sexuel — dont l’effet essentiel serait de permettre la rencontre chez le partenaire de l’affect et du symptôme —, visible dans le discours du maître, ne serait qu’une des dimensions possibles de l’amour.

 

68deathLe Suicide de couple dans la psychose maniaco-dépressive

Cependant, dans la psychose maniaco-dépressive, par une déformation du discours de l’inconscient, ce que nous pouvons appeler le S0 se rapporterait directement à l’objet a sans la médiation du savoir inconscient. Dans ce cas, l’identification à l’objet a-ffreux réalisée par le partenaire concentre ou cristallise en lui toute la pulsion de mort disponible. C’est le cas par exemple du couple d’Hélène et Louis Althusser ainsi que de celui de Hilde et Victor Tausk ; couples dans lesquels le suicide, se produisant d’une collusion chez le partenaire d’une relation d’hainamoration entre S0 et objet a, n’est pas un meurtre du moi mais un homicide de l’objet, un homicide de l’Autre en soi.

Étant donné que le processus psychique maniaco-dépressif implique une structure psychotique, évidemment non soumise au refoulement, il est hors lien social et forcément hors discours. En effet, selon la logique lacanienne, dans la mesure où il n’y a pas de discours psychotique possible, il n’y a pas non plus de discours mélancolique. Mais s’il fallait, malgré tout, formuler un diagramme de la structure de l’enchaînement signifiant que l’on observe dans le phénomène élémentaire de la fuite des idées, comme si elle faisait partie d’un discours de l’inconscient qui, en général et dans la névrose, s’écrit :

S1 → S2

$         a

nous écririons la connexion signifiante propre à la PMD de la manière suivante :

S0 ……… S2  → S

                           Ø             Ø    → facteurs blancs

S0 représenterait la forclusion du NdP. S2 équivaudrait aux signifiants en fuite, car déconnectés d’un signifiant primordial capable de les organiser en fonction d’une Loi symbolique. S serait le sujet non barré, divisé par aucune opération signifiante et non aliéné dans une demande adressée à l’Autre. Et Ø écrirait ce que nous appelons les facteurs blancs, c’est-à-dire non pas l’absence de l’objet a mais plutôt sa non-fonction.

Dans le sens très général du terme, il serait difficile de considérer le suicide comme un symptôme, puisque ce qui est visé là semble être la mort du sujet. Cependant, nous pouvons vérifier que certains couples se fondent, se maintiennent et parviennent à réalisation en prenant comme lien essentiel les rapports du sujet avec ce qui pousse à la mort propre, c’est-à-dire à la mort de l’objet de l’identification absolue. Le suicide dans un couple serait le point où l’amour est lié au maximum à la pulsion de mort altruiste, rapport plus vérifiable dans le hors-discours propre aux psychoses quoiqu’occasionnellement présent aussi dans les névroses.

Un tel phénomène transclinique, avec néanmoins une incidence plus grande dans les psychoses mélancoliques et les schizophrénies dysthymiques, se produirait à partir d’une collusion chez l’Autre du symptôme dans une relation d’hainamoration entre S0 et objet a. Dans le cas des psychoses — pour prendre les exemples les plus évidents —, il y aurait une confusion, au niveau de l’Autre du symptôme, entre le versant de l’identification au père réel jouisseur et le caractère indigne de l’objet de jouissance. Dans la situation où la forclusion du Nom-du-Père serait représentée par un S0 aimant de manière féroce un objet a-ffreux, le sujet trouverait une fuite possible pour l’impulsion à l’acte altruiste. Dans le cas de la psychose, notamment celle maniaco-dépressive, on trouverait un amour s’établissant par le moyen d’une déformation du discours du maître, à savoir que le S1 se rapporterait directement à l’objet a sans la médiation du savoir inconscient.

Nous aurions ainsi : S1→ a. Dans ce cas, la réalisation du partenaire serait possible, non pas au niveau du savoir inconscient — puisqu’il est court-circuité —, mais au niveau de l’objet de la jouissance, l’objet a sous sa forme de déchet, concentrant ou cristallisant en lui la pulsion de mort venant de l’Autre.En s’appuyant sur l’écriture de J.-A. Miller sur le symptôme, qui se présente ainsi : Σ = S1, a, nous pouvons proposer l’écriture suivante pour le symptôme dans la psychose mélancolique : Σ  =  S0, Ø.

 

On trouvera la suite de ce texte dans La Fuite des événements. Les angoisses altruistes dans les suicides maniaco-dépressifs

 

Notes

1. LACAN, J., Le Séminaire, Livre XX : Encore, op. cit., p. 109 : « le partenaire de l’autre sexe reste l’Autre. »

2. LACAN, J., Le Séminaire, Livre VIII : Le Transfert, op. cit., p. 363.

3. LACAN, J., Le Séminaire, Livre XX : Encore, op. cit., p. 114.

4. Notons, comme le dit Lacan en 1974, que la haine, tout comme l’amour, s’adresse à l’être. Ibid., p. 91.

5. FREUD, S., « Remarques psychanalytiques sur un cas de paranoïa (Dementia paranoïdes) décrit sous une forme autobiographique » (1910), Oeuvres complètes. Vol. X, 1909-1910.  PUF, Paris, 1993, p. 287.

6. BENVENISTE, E., « Actif et moyen dans le verbe », Problèmes de linguistique générale. Gallimard, Paris, 1966, pp. 168-175 : « Au lieu d’une opposition entre actif et passif, nous avons en indo-européen une triple division : actif, moyen, passif, que reflète encore notre terminologie : entre actif et passif, les grammairiens grecs ont institué une classe intermédiaire, “moyenne” qui semblerait faire la transition entre les deux autres, supposées primitives. […] Le contraste qui nous est familier de l’actif et du passif peut se figurer comme celui de l’action agie et de l’action subie. […] Dans l’actif, les verbes dénotent un procès qui s’accomplit à partir du sujet et hors de lui [comme dans “aller”, “ramper”, “manger”, “donner”…]. Dans le moyen, qui est la diathèse à définir par opposition, le verbe indique un procès dont le sujet est le siège [comme dans “naître”, “mourir”, “être assis”, “parler”, “jouir”, “souffrir”, “endurer”, “éprouver une agitation mentale”…] ; le sujet est à l’intérieur du procès. »

7. Ibid., p. 175 : « les langues ont effectué à l’aide de cette diathèse des oppositions lexicales de notions polaires où un même verbe, par le jeu des désinences, pouvait signifier ou “prendre” ou “donner” ».

8. LACAN, J., Le Séminaire, Livre III : Les Psychoses, op. cit., p. 287.

9. LACAN, J., Le Séminaire, Livre XX : Encore, op. cit., p. 130 : « L’S1, signifiant-maître, est ce qui assure l’unité, l’unité de la copulation du sujet avec le savoir. »

10. LACAN, J., Le Séminaire, Livre III : Les Psychoses, op. cit., p. 289 : « Là où la parole est absente, là se situe l’Eros du psychosé, c’est là qu’il trouve son suprême amour. »

11. Pour une étude différentielle du risque suicidaire dans la psychose maniaco-dépressive et dans la psychose schizophrénique dysthymique, consulter KIMURA, B., Écrits de psychopathologie phénoménologique. PUF, Paris, 1992, p. 89.

 

German ARCE ROSS. Paris, 1999, 2015.

 Copyright © 1999, 2015 German ARCE ROSS. All Rights Reserved.